Texte de la Superinale 1999
Douala.
Notre capitale économique est une ville cosmopolite. Fors au
port, si célèbre, ses habitants se moquent les uns les
autres de leurs vices désopilants. Ses nombreuses rues sont
étroites et pleines de nids-de-poule (Benjamins).
Les jeunes , drapés de jeans troués aux genoux et de
t(ee)- shirts chamarrés se pavanent ainsi partout, jusque dans
les églises, bredouillant un charabia. Cela provoque l'ire
de leurs parents, marris à l'écoute de ces calembredaines (PUPILLES).
A tous égards , la coquetterie des femmes d'ici transparaît
dans des tenues somptueuses à la luminescence variée
(CADETS). Au loin, des monticules
d'immondices éparpillés à ciel ouvert embaument
l'air d'effluves nauséabonds . Ce triste spectacle n'offrait
rien qui pût flatter l'ego. Avec une dextérité
digne des hallebardiers parpaillots, les touristes, décontenancés,
se battent la nuit contre les moustiques. (JUNIORS
ET SENIORS)
Test de départage
Sanglé dans un uniforme impeccable, notre
cuistot balade son lévrier au pedigree irréprochable
dans un dédale de petites allées cossues(B).
Pourtant, les garnements qui le suivent s'égarent facilement
dans ce labyrinthe(P). Les
cheveux filasses, les lèvres lippues, sa tyrannique mère
n'apprécie guère cette manie. Sa bru engoncée
dans une tenue gris -mauve se gave de quatre-quarts(JetS).
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