Texte de la Super Finale 1997 - 5° édition
D'aire en aire, les candidats
mi- figue mi-raisin "des championnats du Cameroun d'orthographe"
se sont succédé. Naturellement, les cracks prétendent
à la victoire finale alors que les mots fusent tels des couperets.
(BENJAMINS) Quand on sait que la langue française
s'est enrichie au fil des siècles d'expressions et de mot
hindis et autres, on devine que les candidats, pleins d'allant,
mettent les bouchées doubles. L'arrière-train vissé
sur des chaises bigarrées, ils rivalisent d'adresse en lançant
des illades dans tous les sens. Quelques-uns gardent par-dévers
eux leurs copies. (PUPILLES)
Aussitôt qu'ils reçoivent des prix le public, baba,
applaudit à tout rompre et remet des ramies au premier. Quoi
qu'il en soit, si tant est que les sponsors sont sur la dèche,
ils s'acquittent néanmoins du droit d'accises. De ce fait,
les émollients finnois arrivent à bon port et les
arrhes sont distribuées sans lettre de jussion.(CADETS)
Sur ces entrefaites, arriva un jour un héraut qui n'eut pas
l'heur de plaire à l'auditoire, il criait d'une voix d'airain
à qui voulait l'entendre que des membres de l'assistance
avaient des accointances avec des bahreïnis trafiquants de
haschich. Cette méprise aboutit à un quiproquo inoubliable,
malgré cet esclandre, les officiels exhortèrent l'auditoire
à reprendre son calme .
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